Danielle HELME

 

Assangdant lignée rouge et liquide d'aïeux
qui circulent dans nos artères et nos veines.

Glossaire du ça

portrait

Article de Alain Desrumeaux du Club de Lecture du Figaro :

Danielle Helme – Le radin. Arpagnon, Veau d’or, homo economicus,
des mots qui sous-tendent certaines des grandes lignes qui actionnent ce roman.
Comment l’humain moderne, arrive ou non à maîtriser l’argent qui a envahi tout son univers ?
Certains n’en deviennent-ils pas prisonnier jusqu’à l’addiction, alors que d’autres comprenant le danger,
savent temporiser ? C’est avec subtilité que Danielle Helme, décortique les conséquences
sur l’individu ou les groupes, de cet argent tentaculaire.
Elle analyse aussi l’évolution de la décomposition d’une société,
dans le cadre communal et régional, et aussi comment méthodiquement
on DECONSTRUIT en sous-œuvre, un passé culturel riche.
J’ai noté : Aubert pensait que seul ce qui est utile doit être possédé et, seul ce qui est laid avait de la grâce à ses yeux,
par la vertu du moins onéreux. Il avait une aversion pour le charme qui lui faisait préférer
n’importe quelle laideur à un gain sonnant et trébuchant.
Aussi regardait-il avec un dédain irrité tout ce qui avait du charme comme étant parfaitement futile.
En quelque sorte, on pourrait dire que pour lui, le beau était vécu comme insulte.
L’absence de raffinement, de beauté, de glamour, de féminité était un atout qui le rassurait et lui inspirait confiance.
Et il ne se privait pas de pester devant de tels spectacles,
opinion qu’il partageait avec le rigorisme des protestants orangistes de la Haute-Ardèche
et de bien d’autres intégristes, religieux ou laïcs, politiques ou intellectuels. »

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